Sous titré : « identité singulière et mémoire partagée », je pensais voir s’articuler en ces quelques pages l’individuel et le collectif. Interrogation centrale pour mieux comprendre ce qui entrainerait vers mieux de « vivre ensemble » au pays où la compétition individuelle gagne les parts de marché. Jouer, un bref moment, à l’étudiant qui feuillette une publication des presses de Sciences Po. Mais le sabir de la sociologie qui court toujours après la reconnaissance comme science, m’a fait m’attacher aux récits plutôt qu’aux réflexions méthodologiques: « l’injonction de réalisation de soi et de l’impératif de réflexivité qui caractérisent les sociétés contemporaines - n’ont qu’une faible « conscience discursive » … »
Les photos de couverture d’un village et celle d’une barre d’immeuble me parlent de cette autoroute qui nous emmena de l’enfance aux odeurs de forge à la ville et son ciné.
Les deux témoignages d’une femme vivant à la cité des 4000 depuis 30 ans et celle d’une famille aux ancêtres forgerons dans la campagne picarde me concernent jusque dans leur appartenance à une tradition de gauche fière d’elle-même. Les uns aux parcours différenciés vont entretenir avec la mémoire familiale des rapports tout aussi divers. Et l’autre qui regrette la perte des valeurs éducatives voit l’un de ses fils vendeur dans un sex shop et l’autre militaire homosexuel habitant Berlin; de quoi éviter les schémas courus d'avance.
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