Cet écrivain américain est une référence pour les amateurs de littérature fantastique où l’horreur fait partie des sensations recherchées. Mon humour est vraiment limité sur ce terrain, puisque les effrois du réel me suffisent, je m’obstine à rester à l’écart des mystères des ténèbres. Et le politiquement correct, qui est trop souvent vu comme péjoratif alors qu’il est une barrière humaniste, me conduit ici à ne pas aller plus en avant avec quelqu’un qui fut un raciste halluciné.
« Les ongles fétides du cadavre lacérèrent les chairs jusqu’à ce que la douleur horrible de quelque blessure lui brûlait les mollets »( j’aurais plus volontiers écrit « lui brûle », en gothique).
Ils se sont mis à trois : Rodiounoff, Giffen et Breccia pour rendre compte de la vie de souffrances d’un Lovecraft dévoré par son œuvre qui ne connaît pas de répits, ne serait ce que l’espace d’une planche de bande dessinée.
Malgré mes réticences, j’ai trouvé le récit habile, le traitement des fantasmes intéressant, de même que l’ambigüité entre le réel et les visions effrayantes. Même si les chats maigres aux yeux exorbités, et les chèvres noires aux entrailles tentaculaires me séduisent bien peu, ces artistes nous laissent quelques cicatrices.
jamais aimé cet auteur
RépondreSupprimerle seul bouquin que j'ai lu (oubli du titre) m'a laissé sur la peau une odeur de cadavre
cet auteur est "malsain" au sens physiologique du terme