Je suis arrivé au bout de notre journal de voyage au Viet Nam, mis en ligne chaque mercredi après des écrits concernant mes années d’école.
Le lundi, la matière vient à manquer, en cette saison, pour parler de cinéma.
Pour alimenter la rubrique BD du mardi et celle du vendredi sur les livres, il faut que je retrouve du temps pour lire et courir les expos pour le jeudi et les spectacles pour les dimanches blogger.
Alors je fais une pause, pourtant en ce qui concerne la politique du samedi, la matière est surabondante, parce que comme disait Nicolas :"Désormais quand il y a une grève en France on ne la remarque plus".
Je m’étais promis de ne pas ajouter mes bavardages sur lébleus, ou alors juste un petit mot pour retenir les paroles d’Emmanuel Petit le célèbre philosophe: « c’est la fin d’un héritage » qui vaut mieux que celles de Finki qui décidément quand il parle de foot se fourvoie.
Avant de suspendre la mise à jour de ce blog pendant deux mois, la trace d’une énigme, que je n’arrive pas à résoudre.
Aux débats du forum de Libération, j’ai croisé quelques camarades dans les couloirs d’Alpexpo entre deux ateliers sur la fraternité, la démocratie locale. Je persiste à être atterré par la distance des paroles aux actes : quand nous militants de la gauche dispersée, applaudissons à la nécessaire bienveillance alors que se ressassent près de chez nous les blessures du passé, nous remplissons des carnets avec des beaux mots de ces états généraux qui s’intitulaient du « renouveau » pour lesquels nous prenons bien mal notre part, ici et maintenant.
Les mots de Destot listant les atouts de la France : « démographie favorable, forte capacité individuelle d’innovation, attractivité des villes françaises… » ne diminuent pas mon pessimisme. Le maire de Grenoble a parlé aussi « du chômage, de la précarisation, de la mise en cause récurrente du système éducatif, du malaises de la jeunesse, de la ségrégation territoriale, de l’abstention grandissante… » de quoi nous élargir le regard... et alors ?
Le papier que Domenech a lu parlait de valeurs ! Le papier était froissé, l’humiliation va bien au-delà de Raymond. Quand même le temps de matchs qui auraient pu nous alléger, l’illusion de vivre ensemble se fracasse, il ne nous reste qu’à constater que nous appartenons à un pays qui ne s’aime plus.
Sans leader c’est la tyrannie du n’importe quoi, revenir aux fondamentaux de chez basique : « l’union fait la force ».
J’avais dit juste un mot.
Je reprends les publications sur ce blog en septembre
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