vendredi 5 septembre 2008
Ce que nous avons eu de meilleur
Non, je ne me promets plus de ne pas me laisser séduire par la musique d’un titre, ni par la quatrième de couverture : « A quel instant au juste, franchit-on la ligne de démarcation qui sépare la fin de la jeunesse du reste de la vie ?». J’aime trop me laisser aller à ce plaisir de détester un livre qui dépasse ici les bornes du « foutage de gueule ». Le titre est extrait de la fin de l’éducation sentimentale de Flaubert. Le stendhalien auteur, Jean Paul Enthoven, au centre des cénacles littéraires, a l’indécence de se placer dans ces lignées. Il ne fait que rendre la vacuité, la vanité d’un milieu qui ne suscite que le mépris qu'il dispense d'ailleurs au monde entier. Quand l’actrice qui confond Durutti et Berlutti est exclue du groupe si branché, si cultivé : ce sont eux les vulgaires ! Ils vont oser arrondir leurs phrases autour de la guerre d’Espagne, de la misère, de l’amour : minables ! La seule chose qui reste au lecteur c’est de se laisser envahir par l’ennui ou la colère de savoir que d’autres livres seront ignorés, alors que celui-ci a l’honneur des éditos. Pour le roman à clef, lire plutôt « Voici », c’est moins salissant !
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