mardi 18 octobre 2016

L’homme qui tua Lucky Luke. Matthieu Bonhomme.

Les héros de BD ne meurent jamais.
L’auteur ne manque pas de finesse pour rendre hommage, sans ironie, à l’original cow-boy qui arrive à ses 70 ans. Une atmosphère plus sombre s’installe qui conserve cependant la désinvolture et l’humour du juste justicier.
« Ouaip ! »
La nuit est là et les rues sont boueuses, LL doit changer de flingue mais ni de fringues, ni de cible : les ignobles sont pourtant excusés de leur méchanceté par des enfances difficiles.
On apprend pourquoi désormais il porte une herbe à la bouche, et que sa main a pu trembler, un peu, une fois, et son cœur, peut être.
Le trait est vigoureux, les cadrages efficaces, le scénario original est fidèle aux fondamentaux avec des clins d’œil qui vont ravir les nombreux adeptes du flegmatique solitaire.

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