dimanche 23 février 2014

PARCS. Bertrand Belin.

Pour aller chercher au-delà de mon Souchon de base, je m’en suis remis à Libé qui avait repéré « le chanteur de l’année ». Même si je dois m’accrocher aux rameaux de la branchitude parisienne, j’aime les découvertes. Et je fus surpris de trouver un chanteur sage, à la voix grave aux musiques agréables alors que j’attendais plus de bruit, de fureur. Mais je ne fus pas attrapé, me laissant bercer par une ambiance chaleureuse, il faut que je compulse la page de textes pour en saisir le sel trop laissé en suspension lors des auditions, mis à part quelques images fortes :
«Laisse le
Au bord du champ
Cet oiseau sans bec »
Il est question d’absence, d’hiver, d’eau et de feu, de moments élémentaires, intimes.
En ces temps agressifs, il dit bien :
« Animal
Viscéral
Vicinal
Communal
National
International
Pourquoi se battent-ils
Au bord d’un chemin »
Musique d’ambiance rêveuse, où les mots vont leur chemin :
« Partout le silence a pris comme on dit du galon
Des congères de silence sous des lits de liserons »
A écouter devant un feu de bois quand la pluie bat à la fenêtre, avec un whisky tourbé, comme dirait André Manoukian..

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