Pour les provinciaux montant à la capitale, la halle Saint Pierre, au pied de la butte
Montmartre fait partie de nos habituels rendez vous.
Une curiosité persistante
autour de l’art brut nous a permis de connaître ce lieu charmant où leurs
manières généreuses et modestes de présenter des œuvres très variées a renforcé
notre fidélité.
L’exposition des « cahiers dessinés » qui allait
prendre fin alors, réveille le goût pour le dessin. Sempé évidemment, Steinberg,
et la découverte des pastels d’Anne Garouben et de Marcel
Bascoulard, clochard de Bourges, nous
ont enchantés.
Le centre Pompidou à
Beaubourg fait tellement partie du paysage, pourtant nous aurions eu tort
de ne pas y retourner. http://blog-de-guy.blogspot.fr/2015/09/mona-hatoum-centre-pompidou.html
Nous avons découvert Mona Atoum, intense et inventive,
exposée pour un temps :
et dans les collections permanentes, nous avons renouvelé notre vision des modernes
reconnus, ainsi Kupka un abstrait singulier.
Au musée des arts
premiers du quai Branly, « Tatoueurs tatoués » faisait se
rencontrer un phénomène insistant de la mode avec les traditions les plus
universelles et les plus anciennes. D’autre part, la mise en parallèle de la vie
d’Atahualpa l’Inca et de Pizarro le conquistador au XVI° siècle était
pédagogique. Les collections océaniennes et africaines toujours un
émerveillement.
Avant la fin de la tonique exposition d’art contemporain
congolais à la fondation Cartier
j’avais fait paraître un article http://blog-de-guy.blogspot.fr/2015/09/beaute-congo-fondation-cartier.html
Les sacs ont fait la fortune de Vuitton en sa fondation qui a bénéficié d’accord avec la ville de Paris
pour ériger le magnifique bâtiment de Franck Gehry et échapper à l’impôt.
La bâtisse de la première fortune de France sise au
jardin d’acclimatation aux connotations très XIX° est bien belle. Des guides à chaque
étage, pardon des médiateurs, permettent de mieux comprendre les œuvres
présentées qui s’estompent quelque peu derrière l’architecture spectaculaire,
surtout qu’il s’agit beaucoup de vidéos autour de la musique, pardon autour de
« sculptures musicales ».
Pas étonnant que Warhol soit en majesté lui
qui comprit que la société de consommation se nourrissait grassement de sa
propre critique pourvu qu’elle soit aux couleurs pop.
« La terrasse des jardins » est un restau
sympathique dans ce cadre magnifique.
Avec tout ça, on en oublierait Le Louvre. Les arts de l’Islam après les Allemands et les Flamands,
Delacroix, les tanagras grecs et la victoire de Samothrace : 7h de visite.
Alors le « Pressionnisme » à la Pinacothèque m’a paru assez surfait bien qu’enrobé
de baratin pour nous faire prendre le « pinceau spatial » des bombes aérosol
dont le pschitt ferait impression, pour la pâte des réprouvés, forcément des
génies à ne pas louper.