vendredi 1 janvier 2016

La bonne année.

« Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j'ai été très mécontent de celui de l'année dernière ! » Alphonse Allais
De toutes façons, par chez nous, le facteur ne passe plus pour les calendriers.
Bonne année à venir. 2016.

jeudi 31 décembre 2015

Essais 2015.

Je retiens de toutes ces pages qui m’ont extrait quelques fois des amoncellements de magazines.
La barbarie douce. Jean Pierre Le Goff. Livre prémonitoire.
La fin du village. Jean Pierre Le Goff. Encore lui, dans une fresque passionnante.
La France périphérique. Christophe Guilluy. Voilà pourquoi Marianne est patraque.
L’erreur de calcul. Régis Debray. Il n’y a pas que les chiffres dans la vie.
Que reste-t-il de l’occident ? Régis Debray Renaud Girard. Encore lui.  
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2015/01/que-reste-t-il-de-loccident-regis.html

mercredi 30 décembre 2015

mardi 29 décembre 2015

Bandes dessinées 2015.

Dans l’actualité d’une année d’albums depuis librairies ou rayons de bibliothèques.
Le pire a de l’avenir. Georges Wolinski. Plus rien ne sera comme avant.
Le papyrus de César. Jean-Yves Ferri. Didier Conrad. Ne pas ignorer un tel phénomène. http://blog-de-guy.blogspot.fr/2015/10/le-papyrus-de-cesar-jean-yves-ferri.html
Touriste. Julien Blanc-Gras, mademoiselle Caroline. Voyager différemment.
A boire et à manger. Guillaume Long. A déguster de moderne façon.
La revue dessinée. N° 9. Automne 2015. Pour des reportages percutants chaque trimestre.

lundi 28 décembre 2015

Au cinéma en 2015.

J’ai voulu retenir en cette année  terrible des films drôles, optimistes, et tendres.
Notre petite sœur. Kore Eda. Des filles au Japon.
Le tout nouveau testament. Jaco Van Dormael. Dieu à Bruxelles
Vice versa. Pete Docter. Dans la tête d’une petite fille américaine.
Mustang. Deniz Gamze Erguven. Des filles en Turquie.
Les nouveaux sauvages. Damian Szifron. Des hommes en Argentine.
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2015/03/les-nouveaux-sauvages-damian-szifron.html

dimanche 27 décembre 2015

Le chagrin. Les Hommes Approximatifs.

Une famille se retrouve au moment de la disparition du père, ou plutôt ne se retrouve guère.
Je m’attendais à voir traiter d’un sujet devenu habituel au théâtre du rat des villes et du rat des champs avec tensions et tendresse au moment de la disparition d’un parent : lutte des classes.
Caroline Guiela Nguyen à la mise en scène se situe pour moi bien loin de Nordey
ou de Pitoisey qui s’appuyaient sur des auteurs
Ici le deuil est nié, la douleur se cache dans la folie, la violence, le patouillage compulsif, bulles de savons, liquide vaisselle, peinture bleue, fleurs de papier, sacs de terreau, vaporisateurs à crachat… Le titre évoquant la profondeur des tristesses enfantines aurait appelé de la subtilité. Celle-ci est absente sous les démonstrations extraverties et les solitudes qui ne se rencontrent pas.  
Dans un décor évoquant les Deschiens ou des installations d’art brut sous enduit bleuté, les bons acteurs alternent les moments régressifs et quelques séquences anodines plus calmes.
Il fait bon être étonné et c’est le cas, mais l’intensité du jeu peut sembler vaine, le travail original de la troupe n’a pas, semble-t-il, ému le public. Les personnages sont trop inconstants, insaisissables, on n’apprendra que très peu de choses sur l’absent, et sur les présents.

vendredi 25 décembre 2015

Noël 2015

Lorsqu'en la saison qu'il gèle,
Vint au monde Jésus Christ
L'âne et l'bœuf tout près de lui,
Le chauffaient de leur haleine
Que d'âne et de bœufs je sais,
Se trouvant près de leur maître
Que d'âne et de bœufs je sais,
Qui n'en auraient pas tant fait !

Et dès que ces pauvres bêtes
Virent le poupon si doux
Ell' se mirent à  genoux
Humblement baissant leurs têtes
Que d'âne et d'bœufs je sais
Qui pour tout se font la fête
Que d'âne et de bœufs je sais,
Qui n'en auraient pas tant fait !

Mais le plus beau de l'histoire
Ce fut que l'âne et le bœuf
Ont ainsi passé tous deux
La nuit sans manger, sans boire !
Que d'âne et de bœufs je sais,
Sous la soie et sous le moire
Que d'âne et de bœufs je sais,
Qui n'en auraient pas tant fait !

Bernard de La Monnoye