Cette chronique de l’évolution de ce lieu de culte
aurait pu être développée tout aussi bien dans un magazine quand le rédacteur
sait donner chair aux acteurs.
L’imam est progressiste et pragmatique, son adjoint verse
vers l’intégrisme, le maire doit manœuvrer entre un électorat rétif à une
nouvelle implantation du lieu de culte musulman et une communauté dont
l’homogénéité dans les votes promis est un facteur aussi déterminant que la
tranquillité du quartier.
Les tensions sont évoquées sans dramaturgie excessive. La
place des femmes distingue les protagonistes, et les interprétations des
préceptes concernant aussi bien les mariages ou la manutention de bouteilles
d’alcool, sont variées. Comment être indépendant ?
Intéressant
aperçu de différentes générations de musulmans et leurs rapports à la ville,
mais alors que les techniques des auteurs de BD apportent souvent de la clarté
aux écrits, les traits sommaires de la dessinatrice, en aérant les 169 pages,
m’ont semblé parfois tirer à la ligne.
Soupir...
RépondreSupprimerPourquoi est-ce que dans le titre de cette B.D. j'entends un lointain écho du livre de Laura Ingalls Wilder, "La petite maison dans la prairie" ??
Quelque chose me dit que c'était voulu, ça...
Je n'ai pas lu les récits de Laura Ingalls Wilder, mais je les lirai avant de lire la B.D., ça, c'est sûr...