Le mariage se déroule en
territoire huaorani et le discours des représentants
insiste sur les qualités
de la jeune fille à marier,
menace les quichuas au cas où la demoiselle viendrait à être
ensorcelée par les chamanes
et en particulier par
l’oncle du marié déjà à moitié saoul et mis à l’abri par les siens car
recherché par les Huaoranis.
Ceux-ci vantent le repas
qu’ils offrent, fruit de leur chasse, insistant sur leur générosité.
Ils mettent en garde les
invités, si mécontents de la fête ils repartent avec leurs présents comme cela
se pratique dans ces cas là. »
Notre guide regarde les morceaux de viande servis,
reconnaît un bras, puis dans l’assiette d’un touriste, le crâne d’un singe.
A sa question :
« quel goût a la
viande de singe ?
On lui répond « le goût de la viande humaine. »
La tension monte avec l’alcool, les yeux des
indiens deviennent concupiscents vis à vis des touristes femmes et ils ont
quelques gestes pour les retenir.
José, notre guide, est de moins en moins à l’aise
et presse ses clients qui ne s’aperçoivent de rien, à décamper, prétextant un
petit tour sur l’île. Ce n’est qu’à ce moment qu’il informe son groupe de la
situation en traduisant ce qui s’est passé.
Ahhh... la dure vie de touriste occidental...
RépondreSupprimerJe suis contente d'apprendre qu'il y a encore des lieux où il y a des risques à vivre.
L'ennui du tourisme moderne, c'est que dans certaines têtes, il se déroule dans l'ambiance.. jardin d'Eden qui nous est devenu coutumier depuis quelque temps, et surtout depuis l'époque ou les voyages se sont de plus en plus démocratisés. L'époque déjà où ma mère s'émerveillait à Disneyland en fredonnant "it's a small small world".