mercredi 11 septembre 2013

Ethiopie J 1. D’un tram l’autre.



Le réveil matin à 1h 30 interrompt une nuit bien courte, mais nous permet de rapides ablutions et préparatifs avant l’arrivée de nos compagnons de voyage. L’autoroute vers Satolas est déserte à cette heure.
L’avion décolle à 6 h pour une durée de vol de 1h 05, juste le temps d’absorber un petit déjeuner. 
Nous arpentons ensuite les couloirs de l’aérogare de Francfort, et prenons patience pour un  transit de plus de 3h. Là aussi la somnolence voire le sommeil, attaque les uns puis les autres. Mais nous avons tous l’œil ouvert quand Girmay notre guide nous aborde  et se présente se doutant que notre groupe de 5 correspond à ceux dont il va assurer le guidage en Ethiopie.
Il commence déjà sa mission et nous présente le pays, répond à nos premières questions.
5354 km à parcourir en 6h.
Il fait nuit vers 18h (19h locale) au moment de l’atterrissage sous les nuages. Les pelouses  d’Addis Abeba, la « Nouvelle fleur » en amharique, sont vertes. Nous sommes à 2500 m d’altitude.
Nous commençons par acheter les visas (17€) passons les douanes avec nos passeports biométriques et récupérons nos bagages. Plusieurs chauffeurs nous prennent en charge à la sortie de l’aéroport, l’un d’eux  nous donne la température extérieure  par l’intermédiaire de son Iphone. Dehors on supporte la polaire, de grandes flaques témoignent  du passage d’un orage dont nous avons vu  des éclairs lors de l’atterrissage. Nous traversons des quartiers où maisons aux toits de tôle et villas luxueuses cohabitent le long de rues boueuses et peu éclairées si l’on excepte un rond point avec faux palmiers lumineux et affiches pour le 50 ° anniversaire de l’union africaine. 
Un tram est en construction : nous restons dans le thème.
Malgré l’heure tardive les estancots dont les lumières ponctuent la profonde nuit africaine continuent leurs affaires.
Notre hôtel « Blue birds » surgit au milieu de quartiers défoncés. C’est un grand immeuble un peu vide à l’intérieur, mais aux chambres très confortables. Nous prenons possession de nos trois chambres avec l’impression d’être les seuls clients, et Girmay qui donne de grandes accolades aux gens qu’il connait, propose de diner au restaurant de l’hôtel où là aussi nous sommes seuls. Nous nous attablons devant une bière locale bien fraîche, Méta, et discutons de notre périple.
Premier mot de vocabulaire : « Amesseguenalhou »: merci,
25 birrs = 1€

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