samedi 2 janvier 2010

Les droits de l’homme ont-ils un avenir ?

Il est bon que les questionnements s’attaquent à des causes incontestables.
Y a-t-il une usurpation du combat anti totalitaire avec ces droits mis à toutes les sauces et pourtant si mes souvenirs sont bons il n’a pas été question des sans papiers dans ce débat au forum de Libé à Lyon en septembre ?
Cette fois, Finkielkrault tombe à gauche face à Alexander Hall, homme politique et historien polonais.
Mon philosophe préféré est un peu comme Guy Bedos qui se présente encore comme le mal aimé, alors qu’on ne voit qu’eux. Mais il y a une part de vrai : dans cette omniprésence, il y a la part patrimoniale faite au témoin d’une époque révolue.
On le voit mais on ne l’écoute plus. Sera-t-il le Dernier Homme ?
« Au nom des droits de l’homme, on lève une à une toutes les barrières aux désirs des individus. Le camp des limites et le camp de l’illimitation brandissent le même étendard. »
Il puise ses exemples dans la prédation sur Internet, les mères porteuses, et prêche pour le droit à la réfutation. Eloge de la faillibilité qui est la condition de la liberté d’expression, de même que la laïcité est la base de l’exercice de la démocratie, comme la mixité dans la civilité européenne. Le débat politique sera déterminant pour déjouer les ruses de la domination de classe pour que l’universel ne soit pas lu comme le modèle occidental imposé.
La responsabilité devrait être l’obligée du monde, bien que la tradition soit désormais récusée, pour que l’opinion ne soit pas une reine absolue ; reste encore et encore le savoir, l’éducation.

2 commentaires:

  1. Salut à toi et mes meilleurs voeux pour l'année 2010 : longue vie et succès à ton blog.
    Nous fêtons les 5 années d'existence sur "Actu" !!!!

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  2. Finkielkrault a un ego démesuré qui le pousse à s'exprimer sur des sujets dont il ignore tout comme le football (avec la main d'Henry) ou la gestation pour autrui (que ce sinistre réactionnaire continue d'amalgamer avec la procréation pour autrui sous le vocable de mères porteuses). Le jour où les media se tourneront vers la vrai vie et éviteront de nous ressortir les vieilleries mysanthropes, le pays sortira un peu de sa torpeur et de son nombrilisme.

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