dimanche 22 mars 2009

Juliette : de Goya à Goya.

Elle a du tempérament, la chanteuse, et à la MC2, elle a soulevé son public. Spectacle bien mené, poétique, politique, s’arrêtant devant les vieilles du peintre Goya « Que tàl ? » et déguisant son orchestre en lapins style Chantal. Les plaisirs de la vie : le vin, l’amour, des vieilles indignes, les jeunes de mon quartier, le pimprenelle de l’environnement, les ronflements, la notoriété, les étrangers, ceux qui chantent faux; ce n’est vraiment pas son cas : le spectacle est juste. J’ai apprécié d’autant plus la prestation que la veille je m’étais attardé à la télévision devant « les enfoirés » où les noms de Goldman, le Forestier, Benabar m’avaient appâtés : c’était factice, clinquant, de bien peu de sens. Avec Juliette, quelques reprises bien adaptées à son univers : les loups de Réggiani ; et une bonne paire de claques de Vian, réjouissant:
« Quand on est tout blasé
Quand on a tout usé
Le vin l'amour les cartes
Quand on a perdu le vice
Des bisques d'écrevisses
Des rillettes de la Sarthe
Quand la vue d'un strip-tease
Vous fait dire: Quelle bêtise
Vont-ils trouver autre chose
Il reste encore un truc
Qui n'est jamais caduc
Pour voir la vie en rose
Une bonne paire de claques dans la gueule
Un bon coup de savate dans les fesses
Un marron sur les mandibules
Ça vous fait une deuxième jeunesse »

1 commentaire:

  1. j'adore Juliette
    les paroles de la chanson me réjouissent tout plein
    ça c'est du texte pas de la posture, de l'imposture !

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