Si le journal »Libération » ne m’avait pas envoyé l’album pour bichonner le lecteur de quotidien après un an d’abonnement, je ne l’aurai pas acheté. Le succès des personnages de Binet dont le patronyme est devenu commun ne m’emballait pas. De la même façon que les Deschiens me mettaient mal à l’aise, le mépris accompagnant souvent le terme « les gens » qui conduirait celui qui utilise le terme, au dessus de l’ordinaire, irrite le « beauf » en moi qui ne sommeille que d’un œil. Ces albums, finalement sont pour les Bidochons et venant de Libé qui m’agace encore parfois pour ses positions élitistes, ce cadeau ne constitue-t-il pas un signe d’évolution de la gauche vis-à-vis du peuple qui n’est pas forcément gibier à populisme ?
La défaite politique de la gauche s’est préparée dans ce fossé creusé entre les élites fréquentant Rolland (Garros), amateur de whisky, méprisant Rolland (Thierry) et le pastis.
Ces 50 pages sont drôles, et il y a de la tendresse, et de la vérité.
L’association pour la défense des locataires se constitue :
«- Donc sur 250, trois seulement se sont excusés !
- Quatre avec monsieur Travel que j’ai rencontré ce matin et qui m’a dit d'aller me faire foutre avec nos conneries !
- Celui-là ça m’étonne pas !
- Il sera le premier à venir gueuler le jour où il y aura un problème. »
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