lundi 25 août 2008

Un millier d’années de bonnes prières.

Contrairement aux pitchs copiés/collés sur Internet qui témoignent du conformisme sévissant sur la toile, la distance entre un père arrivant de Pékin pour voir sa fille aux States n’est pas seulement celle de la distance culturelle. C’est celle des générations ; la transparence est entrée dans le vocabulaire mondialisé et pourtant nos enfants nous paraissent bien étranges parfois et, nous les vieux en mal d’enfance, passons pour des étrangers à leurs yeux. Le film est sensible, pudique, simple, amenant subtilement à la réflexion en particulier autour des langues où l’on voit le père chinois se faire mieux comprendre d’autres expatriés avec quelques mots, qu’avec sa fille.

La photographie d’illustration est de Jean, compagnon de voyage en Chine en 2007.

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