A Avignon, il y a toujours des chapelles à découvrir, mais celle que je préfère c’est Saint Charles, quand Ernest Pignon Ernest choisit de présenter sept troublantes femmes mystiques.
Cette fois, les grands lés de papier qu’il a coutume d’offrir aux regards, dans les rues, sont figés dans la résine blanche au dessus d’un plan d’eau noire circulaire, qui les reflète sous la voûte du choeur.
A Grenoble, sa fresque de
Il reste fidèle à sa conviction de l’art pour tous : l’expo est gratuite et les photographies autorisées. Des croquis préparatoires amènent à l’œuvre magnifique, hors du temps. Les corps sont si beaux, représentés avec une précision toute classique et une originalité toute contemporaine. L’orgasme mystique ressemble-t-il à l’extase des corps, alors que les saintes voulaient justement échapper à leur enveloppe charnelle ? Qui a t-il à l’intérieur d’une noix ? A l’extérieur de soi ? Les visiteurs, en tous cas, sont dans un ravissement esthétique en découvrant ces grands panneaux solennels et voluptueux caressés par des éclairages changeants.
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