jeudi 28 août 2008

Un garçon d’Italie.

Livre limpide de Philippe Besson, quoique parfois un peu attendu. Le procédé consistant à juxtaposer le récit d’un noyé, de sa compagne et de son amoureux s’avère judicieux pour dévoiler peu à peu la part de mystère qui est celle de tout homme. Le policier qui doit enquêter n’est pas génial, nous sommes donc épargnés par une révélation trop lumineuse. L’ambiguïté et l’énergie des personnages, servies par une écriture sans chichi, nous concernent. Cependant, sans vouloir être plus royaliste que le roi, le dévoilement de l’homosexualité ne me semble pas devoir requérir aujourd’hui tant de mystère.

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