La présence du réalisateur dans une petite salle du
quartier de La Bocca
après la projection du film au moment du festival de Cannes nous avait donné
encore plus envie de croire aux bons sentiments.
Il nous avait parlé avec chaleur de sa
reconnaissance envers son grand homme : Depardieu, alias
« Tonton »qui s’est révélé d’une
belle générosité et d’une énergie irradiante, renouant avec ses origines
prolétaires.
L’issue du voyage de deux personnages que tout
éloigne est prévisible, avec réconciliation père/fils, maçon blond et ronchon minoritaire dans
son quartier et arabe victime de tous les clichés.
Mais l’opposition n’est pas celle de Serge Lama
contre le rap; les notes de Reggiani sont posées à côté du slam.
Depardieu et Sadek passent d’un port à l’autre sur
les traces du peintre Horace Vernet,
Horace Vernet (!) qui représenta sous Louis XV
les places fortes de la France,
pour l’un,
alors que l’autre conduit le « beauf »
-qui mérite-d’être-connu pour échapper à des embrouilles de quartier.
Ça donne envie de voir le film, tout de même.
RépondreSupprimerNe jamais oublier que... le cynisme est bel et bien une... foi, et une mauvaise, par dessus le marché.
L'Homme n'est jamais aussi... mauvais que certains voudraient bien le croire.