Fallait-il que les productions précédentes soient si fades pour que cette cuvée paraisse comme la meilleure du siècle aux yeux de la critique ?
La petite musique est là, légère, so jazzy, la voix off aux
tons surannés de la vieille littérature tellement nostalgique, délicate,
distanciée, allègre et drôle.
De surcroit pas dupe et un brin skizo en accord avec les
folies douces qui sont toujours de mise dans ses films, je dirai ma double
appréciation du plaisir de venir à un rendez vous annuel si photogénique, tout
en m’agaçant de la ferveur si peu critique envers une nouvelle proposition qui
revient sur des thèmes sans risques.
Les années 30 : les gangsters dans le béton sont si
amusants, les décors si somptueux, Hollywoody si glamour, New York tellement
village avec ses kitchs couchers de soleil… Le double du
réalisateur est si incertain entre deux sublimes nanas…
Charmantes et charmants, ils nous distraient des brutalités
présentes mais ne peuvent prétendre à être un dérivatif beaucoup plus honorable
que Zlatan des Emirats ou Roland de chez Garos.
Avec mon mari, nous avons vu des accents de Lubitsch dans ce film rétro délicieux et subtil, où Woody n'épargne pas quelques égratignures au Judaïsme, religieux, ou séculier.
RépondreSupprimerWoody, étant de notre époque, et pas viennois, ne peut pas complètement prétendre à la sophistication de Lubitsch, mais il est celui qui en approche le mieux à l'heure actuelle, où je ne m'abimerai pas devant "Game of Thrones"...
Trop de brownies trop cuits avec trois cuillers à café de cannelle des deux côtés de l'Atlantique...
Ça donne de l'indigestion, tout de même.