La fin de l’adolescence est souvent traitée en BD, mais avec
plus de profondeur, d’empathie pour les protagonistes de quarante ans. Un de leurs copains, dont la disparition se matérialise dans le
carnet d’adresse d’un téléphone portable, vient de se suicider. Ils sont
passifs, et les cadeaux qu’ils ont reçus en héritage du défunt ne leur
conviennent pas, de surcroit nous ne saurons que peu de choses de chacun.
Le vide peut être fort, là il est paresseux alors quand le « héros »
menteur et lâche se fait virer : c’est le seul bon moment.
Assis sur le toit de sa voiture, en fumant une clope, celui-ci
a laissé sa copine désherber la tombe de
son père au cimetière. Les situations sont
surlignées ou artificielles, avec par exemple des dessins de footing en
décalage avec le tempo de la conversation, ressemblant à ceux d’une poursuite
échevelée style manga.
Il y a tant de BD bien que c’est dommage de dépenser pour
celle-ci.
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