Ravi. Le souffle coupé.
Rien qu’après cette heure magique, je sais déjà que la saison culturelle 2011-2012 sera réussie.
Il est des moments où je ne sais voir les intentions d’un auteur au moment de leur représentation.
Eh bien ce soir, j’ai tout aimé : une « Elue » dans le prologue dont la multiplication pourrait faire penser aux primaires socialistes.
La puissante musique vieille d’un siècle est un sommet que nous fait atteindre notre chorégraphe maison qui peut se permettre de tutoyer Igor Stravinsky tant il se sait fragile ; audacieux et modeste.
Des chemises comme des ailes d’oiseau, une sensualité furtive mais puissante et toujours le galop Gallotta, ses gestes que j’ai plaisir à retrouver où la maladresse touche la légèreté ;
moi le danseur coincé du paturon, j’avais des envies d’entrechats à la sortie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire