mardi 14 février 2017

Les brumes de Sapa. Lolita Séchan.

La rencontre en un lieu bien connu des touristes d’une jeune auteure pas vraiment inconnue, la fille de Renaud, a entraîné mon choix, parmi une profusion de publications.
Et je suis passé de l’agacement à l’indulgence envers cette jeune fille gâtée de 22 ans, à qui un séjour au Vietnam est payé pour soigner son ennui.
Elle va rencontrer une enfant de la minorité Hmong qui va lui permettre de grandir, un peu.
La métaphore des oiseaux dont des marchands des rues ouvrent la porte de la cage contre une somme d’argent situe bien le trajet de l’ingénue tellement fière de libérer ces symboles volants qui reviennent auprès de leur propriétaire une fois que le badaud est parti : elle le sait désormais.
Si un trait parfois aussi maladroit aurait empêché une anonyme d’accéder à la bonne place chez les libraires, c’est que les réseaux ont visiblement fonctionné pour « la pauvre petite fille de riche ».
 Cependant la sincérité de l’auteur est émouvante pour secouer le poids de sa famille trop et mal aimante et livrer le récit d'une rencontre improbable qui traverse le temps grâce à une fidélité respectable.
« Alors j'ai décidé d'aller voir ailleurs si j'y étais».

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