vendredi 27 janvier 2012

Quelle place pour la culture dans la vie sociale ?

Un de mes lecteurs, que je connus - lui aussi- plus politique, trouve que mon blog est trop branché culture.
Sous les murs écroulés de la politique, nulle plage. Je vais vers les délices cultureux paresseux qui font rosir nos petits cœurs à coup de pigments, de zooms, de flow, de rimes à l’arôme sucré.
Sur la toile, c’est bien vrai que la consommation de spectacles, expositions, livres… n’échappe pas au copié /collé, mais le débat politique me semble lui aussi bien conformiste.
Je suis frappé que les premières pages qui s’ouvrent dans les moteurs de recherche reprennent bien souvent, d’un site à l’autre, les mêmes textes sans regard critique. De nombreuses personnes prenaient des notes aux journées de la République des idées, mais je n’en ai pas trouvé trace sur le web.
J'ai saisi quelques mots:
La culture doit énoncer le monde, le questionner et nous permettre aussi de nous en échapper.
La culture peut mettre au présent, commenter le social, mais ne peut servir de pompier puisqu’il ne s’agit plus non plus pour l’agit prop de mettre le feu à la plaine.
 « Sa promesse excède ce que l‘on peut vivre », elle nous rend meilleur parfois - une heure, rien qu’une heure seulement - elle peut émanciper dans la filiation sépia du conseil de la résistance quand le théâtre était service public, la culture associée au travail.
Pris dans le caléidoscope publicitaire des représentations, la multiplication des spectacles devient une fin en soi devant le spectacle lui-même, des mots peuvent nous apaiser :
  « Le cinéma conserve à contretemps, parce que le temps cinématographique n'est pas ce qui coule, mais ce qui dure et coexiste. » Deleuze.
 Nasser Djemaï l’auteur de « Invisibles » dans le débat animé par Arnaud Laporte à la MC2 faisait part des difficultés d’avoir un espace critique situé et non plus global, la politique se tenant dans le sujet et non la forme. Me revint alors une réflexion entendue dans un autre débat :
 « au moment de la commune, bien des impressionnistes étaient à la campagne ».
....
Dans le Canard de la semaine:

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