lundi 27 décembre 2010
Tamara Drewe. Stephen Frears.
Comédie bucolique. Des vaches regardent des écrivains en résidence qui n’ont pas besoin d’aller bien loin pour trouver l’inspiration. D’après un roman illustré de Posy Simmons dont j’avais beaucoup aimé Gemma Bovery, parodie du chef d’œuvre de Flaubert. D’ailleurs à qui j’ai bien pu passer cette BD ? Stephen Frears a gardé les qualités du 9° art : efficacité dans l’exposition des personnages, humour qui n’épargne personne. Ni les adolescentes à baffer, ni les hommes veules, ni les femmes ballottées. En dehors de l’affiche et du titre qui sont insipides, ce drame drolatique dans la campagne anglaise est vraiment réussi. Le film est fidèle à la bande dessinée où ressort avec plus d’évidence la condition des femmes aujourd’hui : de la liberté de Tamara, à l’application de la maîtresse de maison, à la fausse désinvolture des ados, voire à la situation des femmes en terre d’Islam.
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