vendredi 30 novembre 2018

Démission.

«  Macron démission ! » : la rime s’est multipliée au dos des gilets qui ont oublié le trajet République/Nation pour le Leclerc de Comboire / Rond point du Rondeau.
« La démission de Macron: un kinder-surprise pour convenance personnelle au moment où la France se redresse et la droite se lève »  J.C. Cambadelis, août 2016
Variante de « Pompidou des sous » qui tenait du folklore revendicatif, la formule présente est problématique, lorsque est remis en cause le processus démocratique, et pour certains depuis l’investiture du Président. Je suis en total désaccord avec les boute-feu, rêvant de coups d’état permanents, triquant en espérant les matraques, se réchauffant aux palettes de novembre après leur pâle printemps. 
La démission n’est pas pour le Président qui face à l’adversité mérite plus que jamais son salaire, mais du côté des médias plus tournés vers l’investigation sensationnelle que vers l’analyse et la mise en perspective. Il faut que ce soit Trump qui mette le doigt sur des enjeux dépassant nos ronds points ; Orban et Salvini ne doivent pas être mécontents de nos problèmes. L'attractivité de la France est remise en cause sauf peut être du côté de l’Érythrée.
La reprise du terme « Acte trois » des gilets jaunes, après la répétitive formule « chemin de croix », a fait florès du « Monde » au « D.L. », confirmant un conformisme les amenant à voir « L’insurrection qui vient » (2007) à chaque carrefour.
Par contre : « on nous parle de la fin du monde alors que nous avons peur de la fin du mois » aurait mérité quelques développements plus charpentés.
Il est délicat de tirer sur une ambulance médiatique déjà criblée, tant les informations alternatives aux supports d’informations conventionnels sont grotesques. Les agressions à l’égard de chaines d’info sont indignes d’une société démocratique, quand par ailleurs elles ont abondamment surligné en fluo nos dernières heures.
Si Manu a participé à la mise en pièces de la parole politique avec un « pognon de dingue », le rendre responsable de tout, en toute jupitérienne attitude, défie un bon sens vraiment malmené ces jours. 
Les partis politiques vivotent malgré les subventions d’une institution européenne qu’ils vilipendent; ils ont démissionné. Leurs gags repris abondamment les dispensent d’un courage absent de leur éthique et de leur pratique.  Ne reste plus qu’un nuage d’écologie dans un grand verre de démagogie.
Et pour ceux qui ont gouverné, la préférence des taxes leur convenait, quant aux impôts directs guère populaires, ils n'ont pas été réformés ni même pédagogiquement assumés, en payer le moins possible était conseillé sur le service public.
Qui produit des richesses pour financer toutes leurs (absences de) propositions ? Ce n’est pas une réduction des frais de représentation de l’Élysée qui y pourvoira.
Le mépris des élections est une caractéristique de bien des protestataires abstentionnistes alors que le principal souci des élus reste la prochaine échéance électorale, ce qui rend inaudible toute réflexion concernant le long terme.
Ayant moi-même démissionné de mes engagements, je ne regrette pas mon dernier geste militant concernant l’arrachage d’autocollants apposés sur le mobilier urbain, qui refusaient des constructions nouvelles dans « nos petits quartiers ». L’urbanisation à proximité des lieux de travail serait souhaitable pour ceux qui sont condamnés ou se sont condamnés à passer du temps dans leurs véhicules à moteur plutôt qu’auprès de leurs enfants. Surtout que les constructions nouvelles sont plutôt bien isolées, mais le mot « logement social » faisant peur même au sein du socialiste parti, la partie sera difficile à gagner.
A l’école, notre ambition était de développer l’esprit critique des élèves qui nous étaient confiés, sans omettre de s’appuyer sur des connaissances, ni d’oublier décence et politesse.
Est-ce nous qui avons généré cette société de la défiance, complotiste et sourde, infantile, ne prenant pas sa part de responsabilité dans la marche du monde ?  Si notre chefaillon boit le bouillon, comment ses bourreaux vont-ils quitter leur statut d’éternelles victimes ?  
Une confiance minimale, indispensable au contrat social, n’est plus de mise quand des chirurgiens sont au cœur de scandales concernant des prothèses ou lorsqu’à longueur d’émissions, nous passons  de « L’enfer des cantines » aux révélations sur les frasques de nos réalisateurs de cinéma bien aimés.
« La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres » Anonyme 
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Le dessin est de Plantu dans "Le Monde"

jeudi 29 novembre 2018

Flashback sur scène. Jean Marie Périer.

Ce « stand-up » de deux heures devant les amis du musée de Grenoble au ton différent des conférences habituelles convenait tout à fait au sujet du soir. La musique était très présente puisqu’il s’agissait de partager l’éblouissement qui dure encore du photographe de « Salut les copains » lorsqu’il a rencontré toutes les vedettes de la chanson des années 60.
La salle a pu se laisser aller à la nostalgie sans vergogne car l’évocation de ces années a su conserver la légèreté que l’on prête à notre jeunesse.
JMP venait d'avoir l’honneur de toute une page dans le Dauphiné libéré,  il a rendu hommage à son père le comédien François Perrier, alors que c’est un des amants de sa mère qui lui a révélé que son géniteur était Henri Salvador. Il n’a pas prononcé son patronyme, comme à d’autres moments il a fait preuve de pudeur, évité la vulgarité. Le photographe a mis en scène tous les héros des ados d’alors mais n'était pas un paparazzi : lorsqu’il va chercher Brigitte Bardot que les Beatles voulaient rencontrer, il n’a pas pris de photos.
Passionné de musique, un jour, il a fermé le piano pour toujours. Au retour d’un tournage d’un film de Fellini  où son père l’avait amené, sa rencontre avec  Daniel Filipacchi  va être déterminante pour sa carrière. Avec lui, il fait la connaissance des rois du jazz : Miles Davies, Ella Fitzgerald… et Dizzy Gillespie qui un jour embarqua le jeunot dans sa limousine sous le nez de tous les photographes chevronnés  l’attendant à Nice.
Il accomplit son service militaire à Oran d’où il revient avec la conviction que la guerre par les civils est encore pire que "les évènements".
Et puis tout commence avec «  Salut les copains » doté de la seule consigne du patron Filipacchi : «  Faire des photos qui déplaisent aux parents ». Scandale quand Johnny pose devant le drapeau tricolore !  A l’époque Aznavour et Devos sont les seuls à le défendre.«  Je préfère passer pour un con, comme ça je les vois venir »
La proximité est grande entre le photographe et ses modèles aussi jeunes que lui, ne refusant jamais ses propositions les plus délirantes, les plus poétiques, les plus belles.
Le mur de ce soir composé de photographies drôles, tendres, fraîches, est raccord avec la programmation de l’association invitante qui consacre ses saisons à partager la beauté sous toutes ses formes. Si une photo de Delon sera de toute façon réussie, l’allégresse de ce temps et l’optimisme éclatent encore depuis toutes ces pages en papier glacé, auxquelles les tapisseries doivent bien des trous.
Des vies à 280 à l’heure : JMP se retrouve avec Johnny n’ayant pas dormi depuis 3 jours dans une Lamborghini qui devait rejoindre Bayonne depuis Saint Tropez. Il y aura arrêt à Tarbes autour d’un arbre où il a failli finir comme son idole James Dean.
L’idole des jeunes était accessible et son photographe un intime, n’aime pas les inélégants abimant les souvenirs, ni ceux qui parlent du « taulier » alors que son ambition était de faire de la musique avec ses potes et se donner sur scène. C’est l’époque où certains jeunes gagnent plus d’argent que leurs parents où les stars vivent essentiellement par le regard des autres.
Il mettra les Beatles dans sa poche alors que son anglais est déplorable en les faisant poser allumant une cigarette, pour un seul cliché ; il y aura d’autres séances.
Photographier Antoine au milieu des Champs Elysées ne posait aucun problème, ni suivre Chuck Berry qui ne commençait pas ses concerts sans avoir été payé en cash. Passer de l’exigeant Claude François avec le plaisir encore vif d’avoir connu les Claudettes, à Dylan le solitaire au milieu des foules, chantant « I want you » à Françoise Hardy, demande de l’agilité. Et tout était possible, pour les jeunes nababs, quand avec Dutronc ils se déroutent vers Hong Kong à la suite de divines hôtesses de l’air. Il reste de la tendresse à l’égard de ses conquêtes Marianne Faithfull et Françoise Hardy, sans forfanterie excessive.
Il nous livre quelques manies de James Brown se lissant sans cesse les cheveux, vivant entouré de noirs qui lorsqu’il vit arriver le petit français remarqua sa nature métisse d’un mouvement oscillant de la main. Eddy Mitchell fut déçu par son voyage au pays des westerns mais il fut aussi question de Mike Jagger, la bête de scène qui savait instantanément redescendre sur terre même après un concert à Hyde Park devant 500 000 personnes, deux jours après la mort de Brian Jones.
Pour donner une idée de la variété des yéyés en ses sixties, et résumer ces belles années, internet est un bon recours pour mettre des noms sous la photo en tête de l’article, dite « du siècle », prise en 1966 où figurent :  S. Vartan - Johnny - J.J. Debout - H. Aufray - Catherine Ribeiro - E. Mitchell - Danyel Gérard - Claude Ciary - F. Gall - S. Gainsbourg - Frankie Jordan - M. Torr - Sheila - Chantal Goya - Danny Logan - Michel Paje - Ronnie Bird - Monty - Sophie - Noël Deschamps - Jacky Moulière - Annie Philippe - C. François - Eileen - Guy Mardel - Billy Bridge - M. Berger - Michel Laurent - Nicole (Surfs) - Adamo - Thierry Vincent - Tiny Yong - Antoine - F. Hardy - Benjamin - D. Rivers - Monique (Surfs) - H. Vilard - Jocelyne - Dave (Surfs) - Rocky (Surfs) - Coco (Surfs) - Pat (Surfs) - Pascal (Le petit prince) - Chouchou - R. Anthony - Christophe.
Il manque Nino Ferrer, Petula Clarck et  Jacques Dutronc.

mercredi 28 novembre 2018

Gravelotte.

"Le musée de la guerre de 1870 et de l’annexion", récemment installé dans ce petit village à proximité de Metz, remet à jour nos savoirs sur la guerre de 70 dont nous connaissions surtout l’issue avec la Commune de Paris. Nous réévaluons l’importance du conflit en dehors de la revanche de 1914.
L’unité allemande s’y est concrétisée et la grande guerre n’a pas eu le monopole des massacres de masse : 20 000 allemands et 10 000 français sont tombés là.
« Ça tombe comme à Gravelotte » : l’expression est devenue obsolète mais elle avait aiguisé notre curiosité quand les sites informés ne savent « si c’est la densité du tir des armes à feu et des canons ou le nombre de soldats tombés sur le champ de bataille qui a donné naissance à l’expression ».
Parmi les  moyens bien conçus proposés dans tous les musées récents, la toile gigantesque d’Edouard Detaille et Alphonse Deneuville, "Le panorama de Rezonville", mesurait 100 m, et fut partagée en 65 morceaux quand ce ne fut plus la mode de cette façon de présenter l'histoire. 6 toiles figurent ici avec des dessins préparatoires.
Le Kaiser Guillaume Ier ayant vu sa garde décimée, demanda l’annexion des champs de bataille, en échange de la place de Belfort lors du traité d’annexion de l’Alsace et de la Moselle en 1871.
Il érigea un mémorial. Des traces de balles sur les tombes montrent la durée des ressentiments.
Le musée présente dans la même vitrine casques, uniformes français et allemands par corps d’armée.
Des vidéos efficacement montées exploitent les photographies qui en étaient à leur début.
Des tableaux expressifs au point que l’un d’eux fut acheté par la gouvernement français dans l’intention de le détruire, côtoient des objets émouvants : une cuirasse criblée d’impacts de balles dont une a traversé. 
Un soldat allemand tend sa gourde à un « turco » blessé.
Pas loin de la ligne Maginot et de Verdun dont les noms sont associés à des tactiques militaires et au souvenir de tant de jeunes massacrés, nous abordons un peu le caractère particulier de cette région qui  a cessé d'être vue essentiellement comme un rempart pour devenir un lieu économique stratégique au voisinage de l’Allemagne et du Luxembourg.   

mardi 27 novembre 2018

Sacha Guitry. François Dimberton Alexis Chabert.

Biographie en 120 pages de l’homme disparu depuis 50 ans dont quelques répliques bien troussées n’ont rien à envier aux punch line d’aujourd’hui. 15 000 personnes étaient venues lui rendre hommage au moment de son décès.
Il n’est plus guère joué dans les théâtres que je fréquente, quand par ailleurs subsistent quelques suspicions à propos de son attitude pendant la seconde guerre. On peut continuer à l’ignorer, ou bien cette histoire en bandes dessinées permettra de lever quelques ombres sans prétendre dévoiler tous les mystères de l’homme dont la vie est un roman.
« - Je t'aime. Et toi ?
- Mais moi aussi, je m'aime ! »
Les mariages sont fréquents, les bons mots abondent. Depuis l’époque du tzar Alexandre III, les célébrités avec Lucien Guitry, le père de Sacha et amant de Sarah Bernhardt se croisent, s’aiment, se jalousent, jusqu’à la période Cocteau, Arletty, Tristan Bernard.
Ayant pris pour femme une maîtresse de son père, ils resteront fâchés pendant des années puis se réconcilieront. L’émeraude laissée en héritage par l’acteur à l’auteur, finira sur l’épée de l’académicien Alain Decaux, ami de la famille.
« Les hommes seraient plus heureux si on leur parlait moins de bonheur. »
Bien des gens du spectacle se vantent d’avoir été des cancres, mais là il semble le meilleur: renvoyé douze fois de pensionnat, il a redoublé huit fois sa 6ème.    
C’est alors qu’il écrit une première pièce de théâtre prometteuse. Son succès sera également éclatant  au cinéma avec sa fameuse voix off.
Les traits et les couleurs, le découpage limpide de la BD sont en accord avec l’élégance des propos qui permettent de tourner les tragédies en comédies, sans que l’amère réalité se dérobe.

lundi 26 novembre 2018

Heureux comme Lazzaro. Alice Rohrwacher.

A Cannes cette année, les retrouvailles avec le cinéma italien, que nous avons « tant aimé » se fêtent d’entrée en fanfare, au moment où en ouverture du film d' Alice Rohrwacher
http://blog-de-guy.blogspot.com/2015/03/les-merveilles-alice-rohrwacher.html
un prétendant fait son aubade sous les fenêtres sombres de son amoureuse.
Il se trouve que la ferme où elle habite est plus pouilleuse que celle de « 1900 », peuplée «  d’affreux sales et méchants » qui nous feraient remonter au moyen âge quant à la rudesse de la servitude et aux manières choquantes d’une marquise.
La farce tourne à la fable avec loup et vieillissement accéléré, sauf pour l’innocent qui porte le nom de celui que le Christ ressuscita. Les paysans surexploités, s’exploitant entre eux, vont finir par arriver à la ville, quittant leurs coteaux ensoleillés pour les abords des voies ferrées.
Les digressions s’accumulent, brouillant un propos initialement original qui finit par paraître longuet et contre productif. 
Finalement il ne fait pas si bon d’être trop bon. Le héros principal imperméable à toutes les violences, fantôme sans affect, peut prétendre devenir un saint, mais alors en plâtre.

dimanche 25 novembre 2018

La belle Nivernaise. Jean Epstein. François Raulin. Ila Mihaylov.

Ciné-concert. Un film de 1929 d’un peu plus d’une heure est proposé en toile de fond pour voix bulgares et trio de jazz.
Nous ouvrons ainsi une saison 18/19 où le béton de l’anti chambre de la grande salle baptisée du nom de Georges Lavaudant est décoré désormais de toiles et autres installations « courbes et incurvées ».
Si la musique vivante apporte souvent une densité aux spectacles, je me serai volontiers passé des images d’Epstein pour apprécier en particulier l’originalité et la puissance des voix bulgares.
Certes il ne faut pas attendre quelque subtilité de films muets qui obligent les acteurs aux yeux exorbités à se montrer d’une expressivité excessive. Mais au moins aurions nous pu être renseignés sur les mœurs de l’époque sous des façons de voir inattendues.  
Le rythme décousu du scénario dont les personnages en noir et blanc n’ont aucune densité ni cohérence derrière leurs grimaces, ne rencontre que trop rarement le chœur aux beaux habits colorés. Les variations d’un saxophone par trop descriptif font plutôt moins bien encore.
Les péripéties qui amènent un enfant à être recueilli par le patron de la péniche « La belle Nivernaise », les cartons explicatifs, et quelques scènes violentes, détournent de la musique.
En général  celle-ci est amenée à accompagner plutôt qu’à apparaître au premier rang. Faute d’intrigue ou de personnages plausibles, elle prend toute la place face aux images kitches.
Les silences du coup sont éloquents et il faut attendre les rappels pour que les voix enfin seules prennent toute leur ampleur facétieuse. 

samedi 24 novembre 2018

6 mois. Automne hiver 2018.

Je me suis détaché de XXI, prototype d’une presse plus exigeante dont le groupe est tombé à son tour dans le sensationnel, mais je suis resté fidèle à leur semestriel consacré aux photographies.
En 300 pages, il y a de quoi s’étonner dans un parc d’attraction de la « Bible belt » avec crucifixion à heure fixe ou dans le quartier gitan de Perpignan, quand à l’école un enfant a pu bénéficier d’un certificat délivré par un médecin :
«  Ne peut se lever le matin entre septembre et juin.»
Dommage que la rubrique « Les instantanés » n’offre pas des formats plus grands car les hasards sont souvent drôles, nous reposant des frissons devant les seins repassés à la pierre chaude pour que les filles n’excitent pas les garçons, au Cameroun, ou cette histoire de femme battue aux Etats-Unis.
Le dossier principal est consacré aux femmes avec aussi un reportage en Argentine parmi des militantes mobilisées contre les violences machistes.
Au milieu de tant d’images fortes, l’écrit prend du relief et l’interview du photographe Jean Caumy, qui sort des entiers rebattus, est intéressant:
«  Jean tu es avec nous, mais en même temps, tu es comme double, on te sent loin. »
Le photographe se considère comme un comédien qui se coltine avec l’empathie, avec le réel, il utilise son smartphone et trouve le mot « artiste » fatigué.
Le reportage en Corée du Sud où sont clonés des chiens est « clinique » avec une documentation habituelle après chaque chapitre qui situe bien les enjeux, impressionnants.
Celui sur les migrants devient habituel, mais sa durée sur sept ans suivant un retour de l’exilé chez lui en Afghanistan pose bien le dilemme du jeune homme, entre deux univers.
Le titre : « La mise en songe » convient parfaitement pour les photographies de Nicolas Henry, ses décors éphémères et poétiques, mettant en scène des groupes et leurs histoires, leurs défis.
La photobiographie d’Elon Musk à 50 ans est déjà chargée : il envoie des fusées dans l’espace, met au point des voitures électriques, tout en misant sur le solaire.
Les américains d'origine japonaise après Pearl Harbour étaient présumés traitres et enfermés dans des camps aux Etats-Unis, Dorothéa Lange y avait  réalisé des reportages portés à la connaissance du public 64 ans après.
L’album d’une famille d’amoureux de la nature au Montana est apaisant et plaisant.