Passé le moment d’agréable surprise du premier numéro, nous pouvons
lire trois mois après, la suite de récits amorcés dans le un, concernant les
gaz de schiste, ou dans les coulisses du jardin zoologique de Paris. Des
rubriques pédagogiques s’installent avec le portrait de Barro un économiste qui
prône la rigueur, et sur les abus dans le langage bien vus par James.
Je n’arrive pas vraiment à m’intéresser à la préhistoire de
l’informatique malgré les petits dessins, mais les technologies du futur qui
corrigeraient les déficiences de l’homme sont passionnantes, et la vie de
Thalès (de Milet) narrée d’une façon amusante mérite un coup d’œil.
Il ne me restera pas grand-chose du récit de la vie de Lee Scratch
Ferry car il me manque quelques éléments
de base en reggae.
Par contre « Les écoutes made in France » sont le
résultat d’un vrai travail d’investigation et quand apparaissent les visages
connus de « Pieds Nickelés » ils sont parfaitement à leur place à
plus d’un titre : la
France avait vendu à Kadhafi un système de surveillance
d’Internet qui avait entrainé des tortures d’opposants, il est question de
Takieddine.
Le dessinateur
Emmanuel Lepage nous rend compte de sa visite dans la région de Fukushima avec de belles
images et cette citation d’un président sorti :
« Le coût de
l’électricité produite par les éoliennes est le double de celui produit par
notre parc nucléaire. Pourquoi voudrions-nous multiplier par deux le coût de
notre énergie ? Y a-t-il une raison autre que l’idéologie ? Mais il
n’est pas le temps de revenir à l’époque du moyen-âge, des peurs moyenâgeuses
où on se méfiait du progrès. On ne va pas retourner à l’époque de la
bougie. »
Ouf ! Il n’est plus aux manettes.