
Je verrais volontiers une de ces malédictions toute africaine qui m’a empêché à nouveau d’aller au bout des trois heures vingt de la représentation : l’assoupissement me menaçait. L’entracte fut bienvenu pour rentrer à la maison et prendre des nouvelles de l’OM à Moscou.
J’avais apprécié « Sous le volcan » du même metteur en scène flamant Guy Cassiers riche de ses belles images, et des micros HF qui rendent bien l’intimité.
Dans ce royaume de Cacanie en 1913, à bout de sens, des interrogations politiques majeures se posent et les réponses sont dérisoires… toute ressemblance concernant par exemple l’identité nationale est bienvenue. Mais à s’appliquer à lire un texte dense sur écran ne laisse que des silhouettes d’acteurs en bordure des regards. Des lycéens à mèche Twilight qui se trouvaient derrière moi, pas franchement enthousiastes au départ et qui envisageaient de s’évader à l’entracte, comptaient bien rester au moment où je repartais. Ils ne manquaient pas de qualité, eux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire