Deuxième étape au "Magasin" d’une exposition concernant les années 80.
Si je reprends des extraits du dépliant d’accompagnement qui devrait nous éclairer, je risque d’être quelque peu moqueur : j’ai trouvé mon maître en obscurité amphigourique.
« Les signes peints par l’artiste hésitent entre les référents artistiques et les signes du quotidien, comme la croix de Malevitch et l’enseigne de la pharmacie…hésitation qui établit une corrélation entre la géométrie et l’espace tel qu’il est organisé et réglementé dans notre société et qui marque la fin de la peinture pour la peinture »
Les références les plus élitistes se mélangent aux évidences les plus banales, ou comment faire fuir le spectateur ?
Cette exposition voit pourtant un certain retour à la peinture. La fresque très colorée des frères Ripoulin en est un exemple, tout en témoignant du sempiternel jeu avec les mots et les images des autres. Des installations autour de la danse mêlant musique, vidéo, cinéma, sculptures en papier créent un univers en sollicitant des œuvres anciennes. Du crayon Conté sur du coton peut créer du mystère et rendre les œuvres voisines kitch encore plus pétantes. Dans une salle « l’inévitable expérience de la transition » qui accueille l’école du magasin nous a menés vers la sortie, « leur choix formel représente une démarche processuelle dont la terminologie manifeste une culture commune ».
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