mardi 4 avril 2017

M’as-tu vu en cadavre ? Tardi. Léo Malet.

A défaut de lire un polard de temps en temps, ces 60 pages sont suffisantes pour suivre une intrigue bien ficelée dans le milieu du music hall, depuis les bistrots et les passages du X° arrondissement d’un Paris nocturne de préférence et pluvieux à souhait.
Un « panouillard courant le cacheton » qui ne « cherchait plus les soixante ans mais les avait trouvés » comme il est dit dans la version originale, vient se présenter chez Nestor Burma de l’agence « Fiat lux, enquêtes privées, recherches, filatures », il veut voir la secrétaire…
Tardi qui a consacré plusieurs albums à la commune de Paris et à la dénonciation des guerres
convient bien pour mettre en images le « père du roman noir français » qui d’anarchiste vira à droite. Le trait un peu raide s’accorde bien au flegme du personnage principal et à l’atmosphère aux nuances de gris très années 50 reconstituées aux petits oignons.
«Tiens un premier cadavre »

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