lundi 24 octobre 2011

Restless. Gus Van Sant.

La jeune fille va mourir. Le sujet peut paraître impossible, et sans en avoir l’air, c’est le tour de force de Gus Van Sant de nous rendre fulgurante cette histoire d’amour condamnée. Le pathos est éloigné, le romantisme est remis en selle par des comportements très contemporains. Film délicat et doux. Peu importe que le temps se mesure en minutes, en mois ou en années dans cette cérémonie des adieux. Au cours d’une scène, les deux jeunes miment l’inéluctable fin et c’est très fort. Les images aux couleurs d’outre atlantique, sans apprêt, rendent plus proches les fantômes et nous mettent dans de beaux draps en route vers nulle part.

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