Avec nos compagnons de voyage qui avaient déjà parcouru
Bolivie, Pérou et autre Colombie, nous nous sommes mis d’accord pour aller en
Equateur ; les destinations les plus courues en Amérique latine, telles
que le Chili ou l’Argentine se trouvant actuellement en hiver et pour le Brésil
sous influence des J.O.
J’ai bien aperçu les traces du visage du Che sur les murs de
là bas, lui, dont j’imitais le poster il y a près d’un demi siècle, mais touriste
devenu, aucun « foco* » à rallumer.
Pour ce pays par définition au milieu du monde, j’en étais
au niveau regretté par un de nos éminents guides, à ignorer que le président
Correa était venu récemment en France. La maigre notoriété de l’Equateur tenant
essentiellement à son ambassade à Londres qui héberge depuis 2012 Julian
Assange le fondateur de WikiLeaks,
modèle de tous les « lanceurs d’alerte ».
Le tremblement de terre d’avril 2016 qui fit 650 morts,
ayant découragé les touristes, nous sommes contents de ne pas avoir renoncé, reçus
avec égards tout au long de ces trois semaines.
Nous avons rencontré des personnes remarquables, longé des
paysages grandioses, abordé des cultures nouvelles, goûté des plats curieux et
de déraillement (léger) en pirogue tous feux éteints dans la nuit amazonienne,
nous avons diversifié nos moyens de transports et varié nos activités :
régressé dans les bains chauds ou dans la boue et plongé aussi dans des
discussions profondes face à la sophistication du vivant, la beauté du monde et
ses histoires passionnantes.
En une bonne vingtaine d’épisodes, chaque mercredi, nous
essaierons de rendre compte de ce voyage tout confort, organisé par Tamera, http://www.tamera.fr, depuis le journal écrit
par ma femme.
* Foco : foyer de
guérilla révolutionnaire.