mardi 10 septembre 2013

Le chant du pluvier. Laprun Béhé Surcouf.


Après le décès de sa mère, un chercheur du CNRS emmène son père au Groenland où il s‘acclimate parfaitement. Nous découvrons cette terre lointaine avec ce paysan béarnais qui n’a jamais pris l’avion et qui se fait confisquer son Opinel à l’embarquement. Nous éprouvons la chaleur des bars et le froid du dehors. Le dessin est limpide, les couleurs rares et tranchantes, le récit émouvant et poétique avec quelques scènes cocasses.
"… Bernat toi pas connaître bien icebergs ! Iceberg jamais là où tu crois ! Il semble très solide, mais être très fragile. Toi attendre des heures pour qu’il casse… finalement lui partir très loin dans la mer pour couler Titanic ! …"
Le pluvier est un oiseau qui vit l’hiver dans le sud-ouest et l’été au Groenland, d’où le titre de cette belle histoire de famille où se cache pudiquement un secret. Les découvertes ne sont pas que géographiques. La fille restée au pays qui s’était sacrifiée pour soigner ses parents tout en les infantilisant va retrouver ce frère lointain et son père devenu grand père d’un petit qui n’aura pas peur du froid et causera inuit et béarnais. 
" boca d’argent, menton florit… "

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