mardi 17 septembre 2013

Blackface banjo. Frantz Duchazeau.


Sur les routes autour de la Nouvelle Orléans nous suivons une troupe de comédiens autour d’un bonimenteur à l’élixir miraculeux.
L’indien est énigmatique, le noir, personnage principal aux allures de Charlot étonne les badauds par sa danse avec sa jambe de bois, il entrainera les foules aux sons de son banjo.
Les petites grandeurs et misères itinérantes sont ponctuées par des interventions d’un groupe « Le cooncoonclan » qui met le feu à des spectacles appelés «  minstrel show » où des acteurs blancs au visage noirci ridiculisaient les noirs.
Les dessins  aux traits sombres sont rythmés sur neuf cases par page. Ils sont dans le ton de l’époque de ces années 20 avec des dialogues où sont souvent figurés des dessins dans les bulles qui accentuent l’ambiance cinéma muet.  
Ces 130 pages se parcourent agréablement mais ne m’ont pas enthousiasmé, bien que ce soit un cadeau de prix. 

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