mercredi 12 janvier 2011

Touristes en Chine 2007. # J1. Les cerfs-volants.

Après la mise en blog de notre séjour au Viet Nam et à New York, je reprends le carnet de voyage de ma femme qu’elle a écrit tout au long de notre circuit en Chine en 2007 avec trois amis.
C’est parti pour une soirée diapos, mise à jour chaque mercredi pendant une vingtaine de semaines.
France,jeudi 5 juillet : froid et pluie (neige à 200m). Parking longue durée à Saint Exupéry. Dans le hall casse-croûte au vin rouge, sandwichs et pain d’épices maison.
Lyon/Frankfurt : 1h30 de vol avec 20mn de retard, la pluie et embarquement immédiat en Boeing 737 à 17h.
9h30 de vol, 6 heures de décalage : atterrissage vers 9h, heure locale.
Température : 33° lourd humide et grisailleux.
Bagages assez vite récupérés, nous votons dès le passage de la douane, notre « très grande satisfaction », en appuyant sur le bouton correspondant.
Wang Hui (« intelligence ») dite Diane nous récupère au nom de l’agence Tai Yang avec un panneau où figurent tous nos noms. Elle nous propose de prendre le minibus Buick climatisé pour nous rendre au temple des Lamas, puisque les chambres d’hôtel ne sont pas encore prêtes.
Le Temple des Lamas est le plus grand temple bouddhiste Tibétain de la ville. Construit en 1694, il est l'ancien palais de l'empereur offert aux moines.Ce monastère hébergea jusqu'à 300 lamas qui avaient des rapports très privilégiés avec l'empereur. Ils étaient, dit-on, les seuls à pouvoir le regarder dans les yeux.Grande allée d’arbres jusqu’à l’entrée, succession de bâtiments à l’origine impériaux et de cours où fument d’énormes brûle-encens couleur rouge-brun ; magnifiques toits jaunes de la couleur du monarque. Ne pas marcher sur le pas des portes, enjamber. Le dernier bâtiment au Nord est surélevé pour abriter un bouddha de 15m de haut taillé dans un seul bloc de santal. Des ouvriers attaquent au marteau la peinture rouge qui recouvre les parties en bois pour rénovation.
Red Wall Hôtel, luxueux avec loufiats et tapis rouge.
Diane qui se révèle un guide vif, intéressant et plein d’humour nous facilite les formalités: caution de 60€ par chambre, clim’, carte à puce à la place de la clef. Elle nous quitte, elle habite au-delà du quatrième périphérique.
Change à la banque de Chine adjacente : compréhension difficile mais transaction souriante : 10 yuans=1€, c’est plus compliqué avec les $
Restaurant dans le quartier où pour 10€, nous avons un aperçu gastronomique de Pékin : légumes verts curieux, champignons, plats au wok et de la bière tsingtiao, thé à volonté.
Promenade dans les hutongs ruelles étroites traditionnelles où nous ne faisons qu’apercevoir les cours et entrées des maisons, avec des toilettes à tous les coins de rues de construction récente, elles sont sans doute absentes dans les concessions. Pouvons- nous juger s’il vaut mieux ces maisons pittoresques sans confort à une vie en appartement ? Des vieux prennent le temps, assis au bord des rues étroites, à jouer, à discuter. Nous voyons de superbes cages d’oiseaux habitées, suspendues par d’élégants crochets en cuivre, sous de nombreuses lignes électriques enchevêtrées avec les armoires en hauteur. Les vélos sont silencieux, parfois électriques. Les filles protègent leur peau sous des parapluies, voire des gants longs pour couvrir leurs bras. Elles préfèrent les jupes aux pantalons de leurs mères. Repos dans un jardin public, il fait chaud, lourd, brumeux et sommeil. Nous poursuivons nos découvertes à deux derrière nos appareils photos: petits enfants avec ballons et grands avec cerfs-volants. Nos comparses vont à l’hôtel au frais.

1 commentaire:

  1. Marie-Françoise12 janvier 2011 à 22:21

    quelle bonne idée de faire revisiter la chine! 12 ans après, j'apprends ainsi que les fameuses ruelles qui étaient interdites,lors de la 4eme conférence mondiale des femmes "Beijing 95", font partie du circuit touristique! quelle chance avez-vous eu!Mais vous n'avez pas eu celle d'être ou presque l'unique véhicule au milieu d'un envolée de cyclistes et de pousse-pousse (ou plus exactement de cyclo-pousse)
    Quand la Chine s'éveillera..

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