mardi 8 mars 2016

Ici. Richard McGuire.

Le titre, aussi élémentaire et sobre que la couverture ouvrant sur plus de 300 pages, était attrayant et on ne peut plus élémentaire.
L’idée simple d’imaginer le passé et le futur à partir du coin d’une pièce avec fenêtre et cheminée va chercher dans les mémoires et exciter les imaginations.
L’iconographie foisonnante et élégante à partir de ce lieu unique où se multiplient les images, interroge sur le temps qui passe et qui efface, d’où resurgissent des mots de tous les jours qui prennent force à apparaitre le temps d’une bulle de BD.
Les graphies diverses participent à un carrousel vertigineux, qui aurait pu nous épargner les épisodes préhistoriques, pour nous permettre de suivre quelques personnages, que nous ne faisons qu’entrevoir.
Un bel objet aux couleurs pastels où le foisonnement des images, les ruptures temporelles incessantes, nous font cependant perdre le fil de l’émotion.
« Au vingtième siècle, la majorité des gens portaient sur eux plusieurs objets essentiels. D’abord, un petit appareil qui indiquait approximativement l’heure. Il se composait d’un boitier rond de métal et de verre fixé sur une lanière de peau animale et porté autour du poignet. On l’appelait montre, parce qu’il montrait l’heure. »

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