mercredi 4 juin 2014

XXI. Printemps 2014.

200 pages de mon trimestriel de référence, comme je les aime, variant les lieux, les regards, allant au-delà de l’émotion par une documentation précise ; se tenant loin de l’actualité immédiate et pourtant au cœur de nos questionnements.
Cette fois le dossier principal est consacré en trois articles à des êtres « lumineux », exceptionnels, sans être au dessus des autres : Nathanaël le Grenoblois victime d’un accident en montagne que ses copains tractent jusqu’à des sommets inaccessibles, Margaret en Haïti chirurgienne de la reconstruction qui intervient dans des conditions démentes, Sanal en Inde en lutte contre les superstitions, et il y a du boulot !
 Nous passons côté sombre avec des photos des « mangeurs de cuivre » dans une entreprise qui fut gigantesque au Congo, parmi les vignobles du Médoc arrosés de pesticides dans les pas d’une solitaire qui se bat seule contre le silence pour dénoncer un scandale qui fait penser à celui de l’amiante, ou cette « belle de guerre » en Bosnie condamnée 20 ans après.
Rendez vous prévisible autour de la guerre de 14 et des chercheurs infatigables qui arrivent à identifier les inconnus qui reviennent encore à la surface des terres autour de Verdun, ou le portrait fouillé de Pistorius dont le slogan était « je suis la balle dans le chargeur ».
Ceux qui connaissent Amin Maalouf n’apprendront rien de bien neuf sur sa biographie qu’il a traité dans son œuvre avec bien plus de densité, de passion, de couleurs. Par contre le regard de Stassen auteur de bandes dessinées sur l’Afrique du sud est original, multipliant les angles et restituant ses impressions avec efficacité. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire