mardi 3 juin 2014

Un peu de bois et d’acier. Chabouté.

Le titre « Banc public » aurait mieux traduit la simplicité de ce récit muet, élémentaire où se succèdent, se rencontrent, un enfant qui grave un cœur, des solitaires et des couples, un chien , un jogger, des vieux qui viennent partager une pâtisserie , un skateur, une lectrice, un clochard et le policier qui le traque, des commères, un musicien, un amoureux au bouquet de fleurs, et l’employé qui doit le repeindre au fil des saisons qui passent... sur plus de 300 pages.
Un guitariste tonitruant distrait un professeur dans la lecture de son traité de musicologie comparée. Le temps s’écoule,  le récit est rythmé, notre temps de lecture lui est délicieux, car l’humour est léger, la poésie certaine qui n’ignore pas le réel, le dessin noir et blanc est rigoureux et élégant. Des aménageurs  remplaceront le ringard que nous aurions inaperçu par un moderne plus design où il sera impossible de s’allonger. Dans ce blog, la dernière chronique consacrée à ce dessinateur peut se lire en cliquant ici : http://blog-de-guy.blogspot.fr/2011/10/fables-ameres-chaboute.html

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