mardi 17 juin 2014

Où sont passés les grands jours ? Jim&Alex Tefenkgi.

Séduit par le titre et les couleurs, je suis ressorti déçu de ce premier album qui sans le recours à un second volume à venir, reste lacunaire avec un scénario aux personnages immatures  ne ménageant pas beaucoup de surprises.
La fin de l’adolescence est souvent traitée en BD, mais avec plus de profondeur, d’empathie pour les protagonistes de quarante ans. Un de leurs copains, dont la disparition se matérialise dans le carnet d’adresse d’un téléphone portable, vient de se suicider. Ils sont passifs, et les cadeaux qu’ils ont reçus en héritage du défunt ne leur conviennent pas,  de surcroit nous ne saurons que peu de choses de chacun.  
Le vide peut être fort, là il est paresseux alors quand le « héros » menteur et lâche se fait virer : c’est le seul bon moment. 
Assis sur le toit de sa voiture, en fumant une clope, celui-ci a  laissé sa copine désherber la tombe de son père au cimetière. Les situations sont  surlignées ou artificielles, avec par exemple des dessins de footing en décalage avec le tempo de la conversation, ressemblant à ceux d’une poursuite échevelée style manga.
Il y a tant de BD bien que c’est dommage de dépenser pour celle-ci.

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