dimanche 20 mars 2011

Bulbus. Daniel Jeanneteau.

Je dirais : « glagla ! » pour jouer ton sur ton avec les images proposées d’après le texte d’Anja Hilling nous conduisant dans un village hors du monde où échouent un journaliste et une femme qui s’est trompée de bus, alors qu’aucun bus n’arrive dans ces montagnes…
La scène circulaire d’un blanc éclatant tiendra lieu parfois de patinoire, elle reçoit ce couple où la jeune femme est d’abord inerte et celui qui la porte très bavard. Il évoque des faits divers dramatiques avec la même intensité que des détails sans importance.
Les deux beaux jeunes acteurs ont beau se mettre nus à la fin, l’amour dont il parle n’est pas incarné. Certains spectateurs n’ont pas tenu l’heure trois quarts que dure cette pièce; je ne me suis pas ennuyé, mais je suis resté désorienté.
Le programme nous explique : « Dans un monde d’apparence simple, le poids d’une mémoire gelée vient affleurer dans les gestes les plus quotidiens d’un groupe d’humains prisonniers de leur passé, empêchant la génération suivante de lui succéder, la piégeant dans son désir d’oubli… »
Finalement, j’ai bien saisi : c’est froid ! Aussi passionnant qu’une partie de curling qui n’arrive pas à se jouer.

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