Cette visite au MAC dans la diversité de ses propositions aperçues
lors de biennales entre Saône et Rhône me réconcilie quelque peu avec l’art
contemporain glacial et abscons croisé en d’autres FRAC désertes
https://blog-de-guy.blogspot.com/2013/12/biennale-dart-contemporain-de-lyon-2013.html
https://blog-de-guy.blogspot.com/2011/10/11-biennale-dart-contemporain-lyon.html
Au bord du parc de La tête d’or, l’institution lyonnaise
accueille volontiers des artistes accessibles
Sa programmation prévue jusqu’à début juillet met en valeur
trois démarches.La toile de 140
m de long de Sylvie Selig impressionne, mais étant de
passage, difficile de tout lire, même si l’introduction est prometteuse :
« Alors ils
continuèrent, suivant les courants sans contrainte qui les menaient jusqu’aux
lieux oubliés ou passé et futur s’entrechoquent. »Il peut être amusant de repérer les allusions à des artistes,
des architectes, de Géricault à Koons, mais difficile de ne pas être un
promeneur de plus le long de la bannière démesurée.« Désordres », extraits de la collection d’Antoine de
Galbert, dont certaines pièces ont déjà été vues au musée de Grenoble, est attrayante
car hétéroclite, émouvante et distanciée.https://blog-de-guy.blogspot.com/2019/06/souvenir-de-voyage-2-etienne-brunet.htmlParmi 250 pièces ou se côtoient avec bonheur, art brut, art
premier, humour et coups de poings, les dents en or d’une hyène vont bien avec
les nuages poétiques de Nicolas Nabonne. La carte de France en
allumettes de Clairefontaine
saute aux yeux. Nous nous souvenons de l’attentat de Nice, des tours jumelles
avec les maquettes sensibles de Stéphane Pencréac’h, et la verrière brisée de Stéphane Thidet
intitulée « A bout de souffle » nous trouble :
https://blog-de-guy.blogspot.com/2015/11/elevations-hauterives.html« L’Armée de la Paix » d’Ingrid Berger nous rappelle de
belles heures vécues au Musée International des Arts Modestes (MIAM) à
Sète,et célébrons dans le même esprit les « Sculptures de
fond de poche » de Benoit Pype.Toute l’exposition « L’éloge des meilleurs amis »
n’est pas aussi limpide que les photographies de Markéta Luskacová et ses « Children
in Playground IV ».« Seven Days Hotel » de Fabien Verschaere évoque plutôt
une solitude sublimée par de grandes pages enluminées comme au moyen-âge.« La Lutte amoureuse » de Marie-Anita Gaube conte plutôt
l’affrontement
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