Je ne sais si j’ai bien fait d’aller vers le dernier Corto
Maltese par l’intermédiaire d’un scénariste qui situe cette fois les aventures
du mythique personnage au XXI° siècle et d’un dessinateur original aussi à
l’aise avec les noirs et blancs et gris que son maître disparu en 1995.
Le marin énigmatique, hiératique, m’avait
toujours tenu à distance et je n’ai pas cru davantage à ses amours dans cette
livraison où son rapport aux autres est toujours aussi lointain.
Forcément fuyant, mystérieux, le « lonesome »
pirate est toujours
en voyage, cette fois du Japon aux Andes.
Cette reprise d’un auteur phare de la BD ne vaut pas celle
du « Lonesome cow-boy »
ni celle de gaulois irréductibles
ni même celle d’un fainéant génial indestructible vu par un
dépressif notoire.
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