Seul un âne les aide dans leurs travaux mais par
exemple les images du blé vanné comme au moyen-âge n’insistent pas dans le
pittoresque.
La poésie des saisons prometteuses est bien là dans une atmosphère
paisible bien que la misère la plus mordante soit aggravée par des personnages
sans scrupules.
Mais les deux héros déshérités sont d’une telle intégrité
que la maison qu’ils construisent brique à brique, œuvre d’une vie, semble un
palais où un œuf est un trésor et l’empreinte de cinq grains de blé, un bijou
d’amour pour l’éternité.
Même si certaines scènes sont parfois insistantes, ce voyage
aux confins de la mondialisation, par ailleurs titré «Return to Dust»,
constitue un beau témoignage de dignité humaine.
Cela m'intéresse, et m'encourage de sentir qu'un tel film a été tourné. J'espère qu'il n'est pas devenu simplement pittoresque dans la Chine contemporaine. Philémon et Baucis en Chine, et maintenant ? Oui.
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