Le titre promet d’aller dans la machinerie de l’ascenseur
social, dans l’intimité d'un transfuge de classe.
Hélas ! Bien peu de nuances, de surprises. Dans les années
50, un étudiant en droit porte sur lui l’odeur de la pauvreté et sa voisine
d’en face, prostituée ne le fait pas payer. Elle l’entrainera dans des réseaux
qui vont lui permettre de payer ses dettes.
Le maquereau cite Shakespeare :
« Le temps est le
souverain des hommes
car il est leur
créateur, comme il est leur tombeau
et il leur octroie ce
qu’il veut non ce qu’ils demandent. »
Malgré quelques cadavres, le dialogue entre un narrateur et
le personnage principal, attrait principal de ces 78 pages, donne à cet album
une dominante ironique à défaut d’être subtile.
Les dessins agréables facilitent la lecture de ce destin
sans surprise, où les masques collent à la peau quand les apparences structurent la société bruxelloise d’avant
l’exposition universelle.
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