Merci jeune homme pour ce moment suspendu au dessus des criailleries,
des petitesses pour ce moment de tendresse où se rappellent les douceurs de
l’enfance et la sagesse de la vieillesse.
Rire de tout à en pleurer, entre chagrin
et aigreur : « chagreur ».
La chanson d’Aznavour chantée par une autre nous
poursuit :
« Lorsque l'on
tient
Entre ses mains
Cette richesse
Avoir vingt ans, des lendemains
Pleins de promesses
Quand l'amour sur nous se penche
Pour nous offrir ses nuits blanches
Lorsque l'on voit
Loin devant soi
Rire la vie
Brodée d'espoir, riche de joie
Et de folie
II faut boire jusqu'à l'ivresse
Sa jeunesse »
Entre ses mains
Cette richesse
Avoir vingt ans, des lendemains
Pleins de promesses
Quand l'amour sur nous se penche
Pour nous offrir ses nuits blanches
Lorsque l'on voit
Loin devant soi
Rire la vie
Brodée d'espoir, riche de joie
Et de folie
II faut boire jusqu'à l'ivresse
Sa jeunesse »
Le comédien est virtuose lorsqu’il nuance
Stendhal :
« Au bout de
chaque rue une montagne »
adaptant son spectacle au lieu, sans démagogie, dans un sourire, des
centaines de sourires. Tous les personnages évoqués dont on aime se rappeler à
la sortie pour prolonger le plaisir : le journaliste speedé, la vedette
pontifiante plaçant ses produits, l’organisateur de voyages, la chorégraphe, la
maîtresse de maison et sa bonne, l’animateur en EHPAD, le
vieux qui court les enterrements de stars, discours de mariage
et d’incinération… sont drôles, poétiques, justes et absurdes.
Les transitions
sous forme de confidences installent d’emblée une complicité où « l’humoriste efféminé qui fait croire
qu’il a besoin d’un piano » peut tout se permettre tant son humour
gentil nous répare de toutes les abaissements habituels.
Un seul en scène toujours aussi bon.
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