Après une bonne nuit fraîche fenêtre ouverte
et sous la couette et après une douche
agréable dans la bûcherie,
nous savourons notre petit déjeuner en terrasse
toujours au son des clochettes des troupeaux.En tout premier lieu, nous rendons visite à
l’Office du tourisme d'Aurillac, comme nous faisons d’habitude, histoire de glaner des
infos sur la ville elle-même; nous pouvons même réserver la visite de
l’entreprise Piganiol dans l’après-midi.Puis nous partons pour Saint Cirgues de Jordanne, que nous a recommandé S. . Les gorges de
la Jordanne attirent un public en recherche de nature grâce à une balade
aménagée le long de la rivière. Un chemin descend doucement du parking et mène à la billetterie, accessible aussi
par une autre voie plus près du village. La petite randonnée n’est fréquentable
qu’en juin juillet et août. Une fois le
prix de 4€ par personne acquitté, nous empruntons le trajet encaissé, balisé,
sécurisé par une rambarde en corde, facilité par des escaliers en traverse et 6
ponts ou passerelles enjambant la rivière, nous menant d’une rive à l’autre.
Deux abris de bois sous les arbres
protègent des éboulements ou écoulements éventuels. Le parcours se veut aussi pédagogique :
des tablettes en bois interrogent le marcheur en posant une question dont la
réponse s’obtient en soulevant le dessus du support : reconnaissance de
traces animales, de végétaux ou de minéraux. Aisée et familiale, la promenade s’étire sur 2 km
à l’aller, cependant la toute fin du sentier a été condamnée pour raison de
sécurité. C’est l’endroit choisi par les promeneurs pour élever une multitude
de cairns dans des équilibres plus ou moins fragiles, jouant sur les tailles,
la couleur, le nombre des galets
superposés, le tout réparti harmonieusement sur les rochers de la rive.Nous retournons par le même chemin à la
voiture avec le même plaisir qu’à l’aller.Au vu de l’heure, nous optons pour déjeuner
à Saint Cirgues à l’hôtel restaurant «Les tilleuls». Nous commandons le plat du
jour : jambon braisé et pommes grenailles, une bière locale forte en miel
et un café dans une salle peu fréquentée, hormis quelques pensionnaires de ce
logis de France. Nous choisissons la rive opposée pour
revenir sur Aurillac. Cette route des crêtes diffère de celle de ce matin, plus
rurale, avec des pâturages à disposition de belles vaches à la robe
marron/rouge. Nous remarquons comme ce matin un bel habitat. Il est caractérisé
par des toits monumentaux en écailles de lauze, tombants et couvrants. Les
façades des maisons massives utilisent des pierres sombres soudées entre elles
par un mortier blanc, quant aux granges, elles possèdent de vastes ouvertures
en voute et de belles portes en bois.
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