a rencontré le dessinateur
et c’est épatant
Le récit d’un premier amour, fou et dérisoire est
aussi celui d’une adolescence.
Le comique qui aime tant les répétitions :
« Notre père qui êtes
aux cieux, faites que je baise, que je tire, que je nique […] que je culbute,
que je saute, que je reluise… »
commence lamentablement une
carrière dans le registre sensé séduire les filles :
« ses trous de balles »
en commentaire du « Dormeur
du val » ne plaisent guère à la récitante, pas plus
« le cunnilingus » en tant que nuage.
Les traits légers sur 70 pages vont parfaitement à nos
mémoires pastels et rendent vivement, poétiquement,
cet amour à graver sur l’abribus de toute sa conviction maladroite, tout en
fantasmant sur Bardot, alors que le prix d’une tente à planter aux pays des
petites anglaises vaut mieux qu’un rapport tarifé.
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