Un ministre de l’intérieur israélien s’installe à côté d’un
champ de citronniers, seule ressource d’une veuve palestinienne; mais comme les
arbres pourraient cacher des terroristes, une procédure est mise en route pour
les arracher.
Un mirador surmonte les délicieux agrumes, la paranoïa des
occupants se confronte à la nature
patiente: le conflit est simple mais chez les gentils les conformismes peuvent
être oppressants et au pays des méchants les possibilités d’un recours en
justice préservent les formes.
Bien sûr joue le charme de la maturité chez l’altière Hiam
Abbass, la seule dont j’avais retenu le nom dans un autre film parmi 12 autres
femmes attendant dans un salon de coiffure
Les problèmes sont bien posés par le réalisateur qui
introduit quelques éléments romanesques, sans qu’ils envahissent le propos en
fournissant quelque artificiel dénouement.
Au-delà de ce qui n’aurait pu être qu’un film militant
convaincant les convaincus, cet aperçu de la vie en Cisjordanie est édifiant.
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