Larcenet est au top quand il est au fond du trou : en
recherche de créativité, il fournit des pages drôles sur tous les tons, de tous
les genres, manga, fantastique, auto-ironique, poétique…
Depuis le blanc angoissant d’une feuille attendant l’idée du
siècle, il développe avec bonheur la phrase de Nietzche :
« Il faut du
chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse. »
Dans cette BD le lecteur est complice du créateur excessif,
pathétique, sincère et sans illusion.
Nous retrouvons en une cinquantaine de pages toutes les
facettes de son talent noir
ses personnages drôles et émouvants de sa série en milieu
verdoyant.
Il ne rencontre pas que son boucher aux rouges visions mais
aussi des cadors de l’histoire de l’art, jouant avec les couleurs comme dans
d’autres albums bariolés
nous arrachant des sourires alors que le personnage nommé
Jean-Eudes de Cageot-Goujon qui a refusé
la Légion d'honneur parce qu’il estimait qu'il en méritait deux, est tragique.
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