La seule chose ratée, à mon avis, est le dessin de couverture avec un
Lino Ventura peu reconnaissable, lui qu'on a surtout connu en noir et blanc. Pourtant quelle gueule il avait l’Italien !
Le trimestriel des vieux de 27 à 87 ans procure cependant
toujours le plaisir des retrouvailles et des découvertes http://blog-de-guy.blogspot.com/2020/05/schnock-n-29.html
. L’écriture travaillée donc désuète est au service d’un récit du temps passé
pas forcément idéalisé.
L’édito qui évoque les grands disparus de 2019 nous met
d’emblée dans l’ambiance en rappelant que l’un des auteurs de la nécrologie
récente de Michel Serres dans Le
Monde était mort depuis 2007.
Ce numéro s'ouvre comme d’habitude sur un recueil de
quelques vacheries :
- Sarkozy quand il parle de Xavier Bertrand :
« Il ne faut pas
oublier que c’est un agent d’assurances. Et comme tout agent d’assurances,
quand on a besoin de lui, il n’est pas là. »
- il rappelle quelques marques de cigarettes : Royales,
Gallia, Françaises, ou Camel que Kopa
fume en laçant ses crampons.
- il revient sur les
cinquante ans de carrière d’Yves Simon
qui fit la première partie de Brassens et écrivit dans « Actuel ». http://blog-de-guy.blogspot.com/2018/09/generationss-eperdues-yves-simon.html
- il m’a fait découvrir Anne
Vernon partenaire de Daniel Gélin dans "Edouard et Caroline" et première épouse de Robert Badinter.
Marcel Bluwal évoque « Vidocq »,
le feuilleton qu’il réalisa lorsque Claude Brasseur remplaça Bernard Noël
décédé brutalement, avec
un rappel pour les nuls style télé 7 jours « à l’intention de ceux
qui ont manqué le début ».
Popeck me
laissait indifférent, il répond à une interview intéressante et les souvenirs
croisés de Fabrice et Sophie Garel qui officièrent à radio
Luxembourg témoignent d’une époque aux ondes légères.
Le dossier principal est consacré à Lino
Ventura dont le fils dit :
« une tête de
lard, un casse-couilles, mais avec une infinie tendresse ».
Sa carrière se définit autant par les films qu’il a tournés
avec Sautet, Molinaro, Hossein… de Tobrouk à Tendre poulet, des Misérables aux
Tontons que par ceux qui lui ont été proposés et qu’il a refusés :
« Mesrine », « La chèvre » où il devait jouer avec
Villeret, « Les choses de la vie »… « Apocalypse now »
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