La rousse ingénue est dans chaque dessin d’un narrateur
invisible.
L’auteur rend admirablement les vibrations des sentiments,
la légèreté et la poésie, sous un regard amoureux quand la réalité devient plus
lumineuse. Les dessins au crayon de couleur saisissent des situations banales
et en expriment tout le charme. Comme il y a très peu de mots, ceux-ci prennent
toute leur importance. 130 pages originales et attrayantes.
La tentation est grande de faire la distinction entre cet
album gentiment érotique avec « Polaris
ou la Nuit de Circé » de Fabien Vehlmann et Gwen De
Bonneval qui pourrait entrer dans la catégorie pornographique. Mais le dessin
pataud, le propos bavard, le scénario emberlificoté rendent ces 150 pages
simplement ennuyeuses, quand une commissaire de police enquête dans un milieu
d’échangistes esthètes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire